De l’impossibilité d’engager des réformes..


Depuis quelques jours, il n’est question que de la baisse de la côte de popularité du président OBAMA dûe principalement à sa volonté de mener à bien la réforme su système de santé américain. (Cf les artciles du Monde, du Figaro ; des Echos). Pour un pays qui se veut moderne et un modèle dans beaucoup de domaines, force est de constater, malgré les programmes Medicare et Medicaid, que le système de santé fédéral est complètement inégal, inadapré pour une démocratie (un état) digne de ce nom et doit conduire ses dirigeants à une vaste réforme pour permettre à tout américain les mêmes chances d’accès aux soins.

Lorsque l’on gouverne, il est plus que normal de prendre des décisions : c’est ce pour quoi on a été élu. Que la baisse de popularité du président soit stigmatisée dans les sondages ne devrait pas le faire dévier de sa volonté de réformer en profondeur le système de santé américain. On ne fait pas de la politique – en tant qu’élu- pour plaire mais pour agir. Ceci implique des choix, ceux-ci peuvent être douloureux à court terme (le contraire serait étonnant, voire « politicien ») l’intérêt général peut empieter les intérêts particuliers. Les différents lobbys font leur travail c’est le jeu. Le problème de certains groupes est qu’ils sont conditionnés (instutions publiques, institutions privées, groupes pharmaceutiques comme assurances, employeurs qui craignent pour leur taux de cotisations) par des échéances à court terme (plan triennal dans le meilleur des cas au comptes annuels jusqu’aux fameux Quarter qui engendre une véritable course à la rentabilité à court terme.

Que le président OBAMA voit sa cote d epopularité baisser dans les sondages américains parce qu’il poursuit aves ses conseillers le travail de reforme du système de santé est pour moi au contraire une très bonne chose. Le contraire témoignerait d’un pilotage à vue, c’est-à-dire louvoyer entre les différents groupes de pression, ménager la chèvre et le chou et donc…ne pas agir.

La réforme du système de santé, projet central de la campagne de Barack Obama, entend créer un régime public de santé pour tous, couvrant ainsi les 45 millions d’Américains qui ne disposent d’aucune assurance. Evalué à 1 000 milliards de dollars sur dix ans, ce projet, selon Obama, ne viendra pas accroître la dette déjà exorbitante du pays, mais, au contraire, la réduira à terme.

 

L’auteur cite quelques liens sans cautionner pour autant le contenu

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/06/15/obama-defend-sa-reforme-du-systeme-de-sante-americain_1207230_3222.html

http://www.ledevoir.com/2009/07/29/260731.html

http://www.ledevoir.com/2009/07/29/260731.html

 

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