On aura beau faire des procédures pour respecter l’éthique, des normes ISO, des certifications…l’éthique ne se codifie pas. Ce n’est pas une règle de droit
Le droit est une régle que l’on ne doit pas violer. Cependant le rôle de l’avocat, du juriste, du fiscaliste, c’est d’aller interpréter la loi, y trouver les erreurs de rédactions, de virgule, les non-dits, être borderline. C’est le jeu naturel du juriste. C’est ce qui fait l’attrait de ce métier. Le jeu intellectuel qui consiste à trouver les failles, jusqu’ou aller sans tomber dans l’illégalité.
L’éthique n’est pas négociable ni interprétable. On peut définir une charte d’éthique ou un code d’éthique, c’est mon rôle et ce que je propose. Mais en matière d’éthique, il n’y a pas de « borderline ». on est ou on n’est pas. Si le comportement que veut adopter tel ou tel service d’une entreprise semble douteux, on ne donne pas son aval dans l’attente d’une décision judiciaire. C’est là la différence.
C’est là aussi où l’avocat – qui respecte la déontologie – est mauvais plaideur, par expérience, dans les dossiers soumis à des comités d’éthique, il défend une interprétation d’un texte alors qu’il faut en prendre l’esprit. Du texte, du code, et plus large encore, ce qui a justifié que l’entreprise ou la profession se soit dotée de « règles » d’éthique.
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