L’auteur du présent message s’est battu pendant des années pour que le médicament sont reconnus au sein du comité national Anti contrefaçon comme un sujet majeur alors même que de 1999 à 2005 2006 environ les cas de contrefaçon sur le territoire national n’existait pas pour les médicaments – il en était autrement pour les amphétamines – et l’on pensait s’inquiéter pour rien. Néanmoins Roissy comme ANVERS ou Rotterdam, villes européennes, était des points de transit important pour des produits contrefaits en provenance d’d’Asie et à destination de l’Afrique ou de l’Amérique du Sud
La contrefaçon de médicaments s’accroît dans le monde pour un certain nombre de raisons qui peuvent donner lieu à un ouvrage à part entière. Il en est de même pour ceux qui se trouvent derrière ce marché.
Ce qui est inquiétant en France, c’est le développement de la contrefaçon de médicaments « éthique » c’est-à-dire classiques qui ne sont ni des vitamines mais de véritables médicaments bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché et pour lesquels les patients ont une confiance en termes de qualité à juste raison par le fait même qu’elles ont été approuvées par les autorités de santé.
Il était difficile jusqu’à présent pour les contrefacteurs de pénétrer le marché français au motif que les médicaments étaient pour la plupart remboursés par la sécurité sociale sur la base de taux différents mais remboursés tout de même. Les patients pouvaient ainsi soient bénéficier du tiers payant, où se voyaient rembourser de tout ou partie de l’achat des médicaments prescrits par les médecins.
Pour des raisons liées au déficit de la sécurité sociale, et bien que le déficit ne vienne pas de cette question, un certain nombre de médicaments font l’objet d’un déremboursement, c’est-à-dire que les patients n’ont plus aucun intérêt particulier à aller acheter le médicament chez le pharmacien. Pourtant le médicament qui est présent dans l’officine fait l’objet d’une traçabilité parfaite entre le laboratoire qui la fabriquait le grossiste qu’il a distribué et le pharmacien qui le remet aux patients.
Dès lors les Français vont adopter un comportement nouveau c’est-à-dire que pour les médicaments qui ne sont plus remboursés du tout ils vont essayer d’aller se les procurer sur des marchés parallèles et notamment Internet qui ne présente aucune mais vraiment aucune garantie quant à la qualité et l’origine du médicament.
C’est pour cette raison que dans un récent article ou un journaliste s’inquiétait de la hausse de la contrefaçon de médicaments en France, et regrettait le rôle croissant d’Internet dans l’achat de médicaments, il convient d’ajouter que le fait que les médicaments ne bénéficiant d’aucun remboursement de la part de la sécurité sociale se trouveront donc plus intéressant à acheter sur des sites inconnus et étrangers et que les patients français vont seront trouvés avec des produits contrefaits ou de très mauvaises qualités.
Il n’est pas du rôle de la sécurité sociale de rembourser des médicaments pour s’assurer de leur qualité pourra-t-on me rétorquer. Il n’empêche que par expérience le patient se trouve perdu lorsqu’un médicament et deremboursé ; il a fallu déjà expliquer que le déremboursement d’un médicament n’avait rien à voir avec son efficacité, mais il n’est pas évident de faire de la pédagogie sur le service médical rendu. Aujourd’hui le défi est de convaincre le patient à acheter un médicament non remboursé dans une pharmacie, même si il a vu sur Internet que celui-ci était proposé à un prix inférieur.
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