Selon le quotidien du Médecin, Christian Lajoux, président du Leem, a annoncé le 20 avril dernier, lors d’un conseil d’administration, « qu’il était candidat à sa propre succession pour un troisième mandat à la tête du syndicat patronal de l’industrie pharmaceutique », « Les autres candidats éventuels ont jusqu’au 30 avril pour se déclarer, même si cette éventualité semble improbable à 8 jours de la fin du délai statutaire de dépôt des candidatures ». Que Christian Lajoux « trouve en face de lui un concurrent ou non, le vote du conseil d’administration aura lieu le 15 juin prochain ». Le nouveau président du Leem « prendra ses fonctions le 1er janvier 2011 pour un mandat de deux ans », note le journal qui précise que « rien dans les statuts de l’organisation patronale n’empêche un président en exercice de solliciter plusieurs fois un nouveau mandat ».
Il est dommage qu’il n’y ait plus l’application des résolutions, certes non statutaires, qui voulaient qu’un président fasse un seul mandat pour pouvoir permettre une présidence tournante et aux différents familles de pensées (l’organisation patronale étant très représentative de la profession, sont présents des grands laboratoires comme des moyens et des petits, des capitaux étrangers, français, des biotechs etc..) de pouvoir proposer un président qui aurait apporter un souffle différent.. Mais la présidence d’une organisation professionnelle n’est pas évidente. preuve en est avec la même problématique au MEDEF.
→Voir mon ouvrage à paraître sur « Comprendre les organisations professionnelles »
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Le problème au Medef persistait encore hier…
A quoi servent bien ces querelles? les dirigeants perçoivent-ils des salaires pour des fonctions et des parachutes dorés ??
Non normalement les présidents d’organisation professionnelles ne sont pas rémunérés pour leurs fonctions. Ils sont président d’un conseil d’administration qui est composés d’adhérents, c’est à dire de responsbles d’entreprises – donc en fonction. Il n’est pas dans la vocation des OP de verser des jetons de présence et à ma connaissance aucune ne le fait.
le premier salarié est le délégué général ou directeur général. Mais parfois il se peut que le président ne soit plus en fonction dans son entreprise (retraite etc..) et il cherchera à se faire considérer comme salarié. c’est le cas pour une fédération assez connue dans le cadre de la grande distribution. C’est où le système, à mon sens, atteint ses limites. Sauf qu’il n’y a pas de « dérives » au sens que l’on pourrait donner aujourd’hui. Juste un problème de gouvernance..