Limits of transparency


Just coming back from The Fourth International Pharmaceutical Regulatory and Compliance Congress and Best Practices Forum (May 17 – 19, 2010 -InterContinental Berlin Germany. Many questions raised about the transparency about the relationships between HCPs and Pharmaceutical industry.

The Pharmaceutical industry, through several approaches, mainly voluntaries ones, had decided to published the list of Patient association that they are funding. Note that Patients Associations are mainly funded by companies and not by states. – To avoid any conflict of interests, these lists are disclosed on the websites (generally at a corporate level i.e. domain names in .com)

Some voices ask for more and that Industry discloses the amount of money paid to HCPs

Even if transparency is necessary, this kind of information is not possible for public release.

First of all, the fees are the income of the doctors and he is the only one available to tell about it or not. Currently laws and codes ask for an announcement before any conference or article of the links between the speaker, writer and companies. The amount seems not useful

The amount should be explained: It means that question could rise about the amount and burden waited on the work done (clinical studies, congresses, expertise)

The amount is not significant of the quality of the doctors. Should a doctor be paid more than another, it should means he is better?

Worse, does a doctor listed is a good doctor and another whom no mentions appear on any website is a bad doctor.

Counterproductive: a doctor who earns lot of money from companies should be considered as “sold” and without any more independence? What is lot of money ?

In France, the Medicine Board receives daily the copy of all the conventions concluded between Pharmaceutical Industry and HCPs. This is a legal provision. A body has then all the information on the amount and is able to say if it is correct or exaggerate regarding the task asked. The DGGCRF (Competitive and Fraud Administration) is also allowed to control all these documents, in the company offices or elsewhere.

It seems therefore not useful to disclose more than the grant to patients associations, and for the doctors to say, when they talk about pathology or a product, what links they have/they had with the pharmaceutical industry.

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La réduction des dépenses de Santé selon Alain Minc


Alain Minc, esprit incontestablement brillant sur certains plans, a jugé bon lors d’une interview sur France Info la semaine dernière d’apporter une solution pour réduire les dépenses de santé basée sur son expérience personnelle.

Son père âgé de 92 ans a été hospitalisé et celui est ressorti de l’hôpital pour vivre à nouveau normalement – ce que nous lui souhaitons – et son fils a déclaré que les frais relatifs aux soins se sont élevés à un peu plus de 100.000 euros. il s’est étonné que pour une personne de cet âge, les frais aient été intégralement pris en charge par la société et donc aient contribué au déficit de la sécurité sociale. Il propose donc que les personnes ayant les moyens de se faire soigner le soient à leur charge, ou à la charge des ayants-droits.

l’histoire ne dit pas quelle est la part supportée pour les soins de Monsieur Minc père par la sécurité sociale et celle supportée par sa mutuelle complémentaire, sauf à considérer que celui-ci bénéficie d’une prise en charge à 100% dans le cadre d’une ALD (Affection Longue Durée).

L’idée de faire payer les solvables pour leurs soins est en train de faire son chemin. Elle remet néanmoins en cause le principe de 1946 de l’égalité des soins offert par la sécurité sociale.

Elle pose deux autres problèmes, l’un tenant à la connaissance du patrimoine du patient (et à la négation des cotisations antérieures – CPAM + complémentaire). Faut-il que la sécurité sociale ait accès au dossier concernant le patrimoine des patients. dans ce patrimoine, faut-il prendre en compte les liquidités ou contraindre à réaliser des actifs ? faut-il se baser sur une déclaration ISF où l’on sait que certaines grandes fortunes (cf la déclaration en son temps d’un célèbre « milliardaire » français) ne prend pas en compte les parts de sociétés lorsqu’il s’agît de biens professionnels (ou x % de participation dans des sociétés) ce qui ne donne, on le sait, pas la réalité du patrimoine d’une personne. Il y a une différence entre le classement des fortunes publiées par l’Express, Fortune ou autres et les déclarations ISF.

l’autre problème relève de la société dans laquelle nous vivons. l’auteur a connu de par son expérience personnelle comme professionnelle la réalité de la prise en charge des soins par des ayants droits. Les ayants-droits doivent -ils assumer les frais de leurs parents ou testateur putatif sachant que :

1) la plupart des personnes décédées lors de la canicule avait une famille qui ne se s’était pas occupée de leur sort

2) la succession se fait sous bénéfice d’inventaire et que cela pourrait amener certains à ne pas accepter la succession pour cause de passif auprès de la sécurité sociale – la loi ne saurait les y contraindre

3) les ayants-droits ne sont pas toujours ceux que l’on croit..

Cela revient à reposer la question différemment que celle énoncée dans un précédent billet : doit-on apporter un traitement non seulement aux personnes qui n’ont pas de famille..(cf la démarche du NHS britannique) mais également à ceux qui en ont une..dés lors que les patients ont dépassé un certain âge. Et lequel ? la moyenne française de longévité ? le taux de morbidité de telle ou telle population ?

C’est tout à l’honneur d’Alain Minc de vouloir prendre finalement en charge les frais de santé de son père, mais il ne le fera pas, et est-ce que la société est prête à débattre sur ce terrain là au moment où l’on prône plus de solidarité.

Il conviendrait une fois encore de ne considérer les dépenses de santé non pas en tant que déficit mais décider que l’on affecte un certain montant de notre PIB à la santé en cessant de crier aux dérapages.

Certes dérapages il y a, mais le ménage est plutôt à faire dans un certain nombre d’abus que le Dossier Pharmaceutique (ex DMP) devrait senser régler, dans les ALD qui ne bénéficient pas encore de référentiels..ou les détournements faits au profit de personnes hors du champ normal de la couverture sociale…

La main invisible


Question existentielle du jour: la main invisible qui règule l’économie (et les marchés) c’est la main droite ou la main gauche?…

CompliancEX: Why Wall Street Fears Derivatives Regulation


Debate on Wall Street Regulation and further consequences : The provision would change the structure of about 40 of the largest U.S. banks by forcing them to spin off their derivatives businesses, which provide billions of dollars in profits annually.

Shall we go into this step…or try to find a middle way…?

CompliancEX: Why Wall Street Fears Derivatives Regulation.

Du rififi dans les organisations professionnelles


Des problèmes de successions se présentent au sein d’organisations professionnelles importantes qui laissent à penser une crise du système des syndicats patronaux ou du moins une certaine réticence à adopter des systèmes de gouvernance moderne. Lire la suite

trois éléments influent sur la situation mondiale dans le domaine de la santé


Elias Zerhouni : « Les nouveaux paradigmes de la recherche et de l’économie »
(Espace Social Européen – 16 avril 2010)

Invité par l’Association des cadres de l’industrie pharmaceutique, Elias Zerhouni, ancien directeur général du National Institute of Health (NIH) et ambassadeur de la science pour Barack Obama, donne son avis sur les enjeux de la recherche et de l’économie. Aujourd’hui, « trois éléments influent sur la situation mondiale dans le domaine de la santé », explique-t-il. D’abord la démographie. « Nous avons à la fois des croissances de populations quasiment insoutenables économiquement et socialement dans les pays en voie de développement, et un quasi-effondrement dans les pays développés ». Dans la suite de ce premier constat, s’inscrit « la transition épidémiologique ». Aujourd’hui « 80% des dépenses de santé sont consacrées aux soins chroniques et aux pathologies de vieillissement ». Enfin, les frontières traditionnelles de la recherche et des thérapies disparaissent. « Nous sommes désormais en mesure d’agir en phase pré-clinique au travers de la génomique, en médecine prédictive avec les bio-marqueurs et de manière pro-active sur l’ordre des choses ». Ainsi, « la vieille recherche » s’essoufle. Alors que « 50% de l’activité médicale mondiale actuelle renvoie aux acquis de la médecine d’il y a 40 ans », une « révolution est irréductible ». « Elle oblige à repenser les méthodes et les stratégies de recherche selon une vision à la fois intégrée, flexible, plurielle et avec de nouveaux contenus et modes de prise en charge des soins de santé ».


• « Une étude internationale soutenue par l’OMS vient d’évaluer la responsabilité du virus VRS dans les infections respiratoires basses (IRB) chez les jeunes enfants à travers le monde », indique Le Quotidien du Médecin. Le VRS serait ainsi la troisième cause de mortalité infantile par IRB, après le pneumocoque et l’Haemophilus influenzae. De plus, son incidence est en train de croître, avec un déséquilibre très prononcé. Aujourd’hui, les pays pauvres concentrent 96% des IRB par VRS et 99% des décès.

Time-Line


Deux livres à finir. Des articles à rédiger, une présentation dans une conférence internationale à finaliser..et le quotidien comment tenir régulierement son blog..?!

Dé-remboursement de médicaments


L’auteur du présent message s’est battu pendant des années pour que le médicament soit reconnu au sein du Comité national Anti contrefaçon comme un sujet majeur alors même que de 1999 à 2005/2006 environ les cas de contrefaçon sur le territoire national n’existaient pas pour les médicaments – il en était autrement pour les amphétamines – et l’on pensait s’inquiéter pour rien. Néanmoins Roissy comme ANVERS ou Rotterdam, villes européennes, était des points de transit importants pour des produits contrefaits en provenance d’d’Asie et à destination de l’Afrique ou de l’Amérique du Sud

La contrefaçon de médicaments s’accroît dans le monde pour un certain nombre de raisons qui peuvent donner lieu à un ouvrage à part entière. Il en est de même pour ceux qui se trouvent derrière ce marché.

Ce qui est inquiétant en France, c’est le développement de la contrefaçon de médicaments « éthique » c’est-à-dire classiques qui ne sont ni des vitamines mais de véritables médicaments bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché et pour lesquels les patients ont une confiance en termes de qualité à juste raison par le fait même qu’elles ont été approuvées par les autorités de santé .

Il était difficile jusqu’à présent pour les contrefacteurs de pénétrer le marché français au motif que les médicaments étaient pour la plupart remboursés par la sécurité sociale sur la base de taux différents mais remboursés tout de même. Les patients pouvaient ainsi soient bénéficier du tiers payant, où se voyaient rembourser de tout ou partie de l’achat des médicaments prescrits par les médecins.

Pour des raisons liées au déficit de la sécurité sociale, et bien que le déficit ne vienne pas de cette question, un certain nombre de médicaments fait l’objet d’un déremboursement, c’est-à-dire que les patients n’ont plus aucun intérêt particulier à aller acheter le médicament chez le pharmacien. Pourtant le médicament qui est présent dans l’officine fait l’objet d’une traçabilité parfaite entre le laboratoire qui la fabriquait le grossiste qu’il a distribué et le pharmacien qui le remet aux patients.

Dès lors les Français vont adopter un comportement nouveau c’est-à-dire que pour les médicaments qui ne sont plus remboursés du tout ils vont essayer d’aller se les procurer sur des marchés parallèles et notamment Internet qui ne présente aucune mais vraiment aucune garantie quant à la qualité et l’origine du médicament .

C’est pour cette raison que dans un récent article ou un journaliste s’inquiétait de la hausse de la contrefaçon de médicaments en France, et regrettait le rôle croissant d’Internet dans l’achat de médicaments, il convient d’ajouter que le fait que les médicaments ne bénéficiant d’aucun remboursement de la part de la sécurité sociale se trouveront donc plus intéressant à acheter sur des sites inconnus et étrangers et que les patients français vont seront trouvés avec des produits contrefaits ou de très mauvaises qualités.

Il n’est pas du rôle de la sécurité sociale de rembourser des médicaments pour s’assurer de leur qualité pourra-t-on me rétorquer. Il n’empêche que par expérience le patient se trouve perdu lorsqu’un médicament et deremboursé ; il a fallu déjà expliquer que le déremboursement d’un médicament n’avait rien à voir avec son efficacité, mais il n’est pas évident de faire de la pédagogie sur le service médical rendu. Aujourd’hui le défi est de convaincre le patient à acheter un médicament non remboursé dans une pharmacie, même si il a vu sur Internet que celui-ci était proposé à un prix inférieur.

N’achetez pas de médicaments sur Internet. de même, il n’est pas souhaitable pour ces mêmes raisons que des médicaments se retrouvent dans des grandes surfaces, au moment même où vont sortir des problèmes de contrefaçons de jouets (comme les autres années) même dans des grandes enseignes.

Le médicament n’est pas un produit comme un autre

Départs à la chaine


Après ceux qui finalement n’acceptent pas d’aller chez Sanofi-Aventis, il y a ceux qui quittent le Comité Stratégique.. Pourquoi? (à question idiote…)

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