Des problèmes de successions se présentent au sein d’organisations professionnelles importantes qui laissent à penser une crise du système des syndicats patronaux ou du moins une certaine réticence à adopter des systèmes de gouvernance moderne. Laurence Parisot est seule candidate pour briguer le poste de président(e) du MEDEF; Christian LAJOUX est seul candidat à briguer un (3ième) Mandat à la Présidence du Leem, L’UIC n’a pas de candidat annoncé et le syndicat de l’édition non plus..( le Figaro du 4 mai dernier).
Que se passe-t’il dans les syndicats professionnels ,
– d’abord un problème de gouvernance : les adhérents veulent être représentés au Conseil d’administration, veulent comprendre les affections des budgets et en période de crise, veulent savoir le ROI d’une cotisation au syndicat…
– les présidents ne sont pas rémunérés pour leurs mandats étant déjà membres d’une entreprise (cf précédent post) mais la fonction est grisante (entrée directe dans les cabinets ministériels, médias..) et ne se laissent pas facilement
– Les syndicats professionnels sont tenus à plus de rigueur budgétaire depuis 2010 et doivent tenir des comptes ce à quoi ils n’étaient pas tenu avant. légère contrainte pour l’externe mais révolution en interne…
-Enfin le président d’une organisation professionnelle se doit de faire le grand écart en permanence pour garder le maximum d’adhérents et donc maintenir la crédibilité vis à vis des pouvoirs publics. Il doit s’adapter à des adhérents de plus en plus jeunes qui n’ont pas forcément le réflexe « adhésion à un syndicat professionnel.. »
Dans tous les cas, les organisations professionnelles sont des éléments nécessaires au paysage politique et social français..mais c’est soit tune vocation que de se présenter à la présidence, soit pécher par ego pour y rester…à chaque adhérent de juger…
Filed under: Liberté d'expression, Organisation professionnelle, Questions sociétales | Tagged: Leem, MEDEF, UIC |
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