UBS : « Je détenais des informations trop sensibles »


Dans un ouvrage, Stéphanie Gibaud, ex-responsable communication chez UBS, dévoile les coulisses de l’évasion fiscale vers la Suisse.

C’est une véritable descente aux enfers que Stéphanie Gibaud, responsable communication chez UBS France de 1999 à 2008, raconte dans La femme qui en savait vraiment trop, son ouvrage à paraître la semaine prochaine. Son job au sein de la banque suisse : organiser des événements haut de gamme pour « draguer » les prospects et bichonner les clients …

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L’AMF inflige la plus grosse amende de son histoire à un trader – à la une – Actualités sur orange.fr


L’AMF inflige la plus grosse amende de son histoire à un trader – à la une – Actualités sur orange.fr.

 

La sanction de 14 millions d’euros frappe Joseph Raad, qualifié par l’AMF de « professionnel averti des marchés », selon le principe du décuple des profits réalisés.

Il lui est reproché d’avoir utilisé « l’information privilégiée relative au lancement d’une OPA de la SNCF sur Geodis » et d’en avoir tiré un « profit » d’un peu plus de 6 millions d’euros.

L’examen des 124 banques européennes prévu en novembre


Euro Symbol outside ECB

Euro Symbol outside ECB (Photo credit: MPD01605)

Extrait de l’interview de Peter Praet, responsable des ressources humaines et membre du directoire de la BCE

Le recrutement des équipes du superviseur bancaire sont en cours. Comment travailleront-elles avec celles des superviseurs nationaux ?

Elles travailleront conjointement. En pratique, chaque équipe sera chapeautée par un représentant du superviseur unique, et sera composée de membres du superviseur unique comme des superviseurs locaux.

Au début, nous nous appuierons beaucoup sur ces derniers, car ils connaissent l’histoire et les spécificités des établissements. A terme, l’objectif sera bien sûr « d’européaniser » un maximum les équipes.

La BCE a choisi le cabinet de consultants Oliver Wyman pour l’aider dans cette mission. Pourquoi ce choix et sur quels points travaillera-t-il exactement ?

Le cabinet nous aidera dans la construction de la méthodologie de l’évaluation des bilans bancaires et la gouvernance du projet. Son aide nous sera très utile. La Banque centrale européenne n’a en effet pas encore ses équipes en place.

Même si nous avons déjà eu l’occasion de travailler sur ces questions au sein de la Troïka, lors des plans d’aide à l’Irlande ou à la Grèce, il nous a semblé essentiel de faire à appel à l’assistance d’un cabinet aux compétences établies dans le domaine.

Et cela, dans le but de crédibiliser notre démarche et de ne pas perdre de temps. Je précise au passage que les consultants d’Oliver Wyman ne se rendront pas dans les banques.

Quelles sont les conditions pour que l’évaluation des bilans bancaires soit crédible ?

Elle devra être transparente et rigoureuse. Nous prenons cet exercice très au sérieux et nous mettrons tout en œuvre pour qu’il soit sans concession.

Voilà qui nous rassure… A noter dans les liens suivant le choix du cabinet est assez contestée..

L’examen des 124 banques européennes prévu en novembre. (source le Monde)


Platon, painted portrait IMG_7531

Platon, painted portrait IMG_7531 (Photo credit: Abode of Chaos)

 

Dans la République de Platon, il y a avait six livres. La Sixième République proposée par plusieurs hommes politiques  contient 6 points principaux selon un article du Figaro.

 

 

 

Intéressons-au sixième qui traite de la Transparence :

 

 

 

Instaurer davantage de transparence. Assurer la transparence de la vie politique est un des grands principes defendus par les partisans de la VIe République. L’actuel ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, proposait notamment en 2012 «la création d’une Agence indépendante du gouvernement, données.gov, chargée de mettre en ligne la totalité des informations des administrations publiques y compris celles relatives aux dépenses publiques, non couvertes par le secret lié aux intérêts de la défense nationale, la diplomatie, les enquêtes judiciaires, la vie privée»

 

Notre ministre du redressement productif va se prendre une remontrance du Premier Ministre s’il emploie encore (1) des qualificatifs anglais. En l’occurrence.. le site « données.gov » ressemble davantage à un site américain que français (gouv.fr)

 

 

 

Je m’interroge sur le fond sur les dépenses publiques.. la masse est considérable et de nombreux rapports (des pavés) sont déjà rendus sur l’emploi de ces fonds. Qui a lu entièrement une loi de Finances poste par poste ? qui examinera au niveau national les dépenses des collectivités locales. La Cour des Comptes qui est toujours très indépendante est très attentive à cela, quels qu’en aient été ses présidents et c’est l’institution qui fonctionnent le mieux en France pour dénoncer les dérapages, erreurs, fautes, gabegies etc.. Elle vient même de dénoncer l’intouchable IGAS dans un récent rapport..

 

 

 

Cour des comptes (4) - 2043-0566-0

Cour des comptes (4) – 2043-0566-0 (Photo credit: Wikipedia)

 

Le problème c’est que les rapports de la Cour des Comptes sont rarement mis en oeuvre . l’Etat et l’Administration font de la résistance.. seules quelques collectivités locales font des efforts pour ne pas se faire « épingler » l’année d’après…

 

 

 

Enfin, une nouvelle Haute Autorité…las.. combien de salariés, combien de dossiers perdus, combien de nouveaux conflits d’intérêts.. l’informatique devrait permettre de mettre en ligne directement un certain nombre d’informatique selon des algorythmes et des programmes régulièrement vérifiés ( par une Haute Autorité de l’Informatique vous pensez comme moi ..)

 

 

 

(1) Le Terme Silver economie utilisé par le ministre s’est vu remettre en question récemment…

 

 

 

 

Les conflits d’intérêts : pourquoi que les laboratoires pharmaceutiques ?


Jérôme Cahuzac

Jérôme Cahuzac (Photo credit: Parti socialiste)

A revoir l’interview complète de Jérôme Cahuzac sur BFMTV-RMC je trouve qu’il s’est bien défendu sur ses activités de consultants pour l’industrie pharmaceutique. « Les Labos » comme les journalistes disent.

Pas de conflits d’intérêts 

D’abord il a précisé qu’il n’avait connu ni exercé d’activités avec les laboratoires pharmaceutiques pendant ses fonctions auprès du cabinet du ministre de la santé. 

Il a rappelé également qu’il ne pouvait y avoir de relations « troubles » (Terme du journaliste) dans la mesure où justement les relations étaient extrêmement tendues. Ce qui est effectivement le cas, l’auteur de cet article pouvant témoigner des relations difficiles entretenues entre l’industrie pharmaceutique d’un côté et les autorités de santé de l’autre notamment en ce qui concerne l’accès du médicament au marché.

Cet accès comprend les différentes procédures d’autorisation puis les étapes de validation et la fixation du prix en fonction des avis de différentes commissions AMM, ex- transparence, CEPS au niveau de chacune des entreprises ;

la fixation de l’ONDAM, les taxes spécifiques pesant sur les chiffres d’affaires des laboratoires pharmaceutiques comme des baisses massives de prix et/ou vagues de remboursement et promotion des génériques pour ce qui concerne le secteur plus généralement au moment du votes des lois de financement de la sécurité sociale ou autres mesures d’ordres sociales.

 

Jérôme Cahuzac a donc précisé qu’il avait exercé une activité de consultant auprès de l’industrie pharmaceutique après avoir quitté le cabinet du ministre.

Des relations après un passage au gouvernement avec le privé ? oui pas qu’avec l’industrie du médicament !

Là où le journaliste lui a demandé si cela n’était pas coupable en soi d’entretenir (travailler)  des relations (normales et déclarées) avec les laboratoires, l’ancien ministre a déclaré que c’était une pratique courante et heureusement a réussi à dépasser le cadre strictement médical ou pharmaceutique dans lequel on veut enfermer l’histoire des conflits d’intérêts. Il a fait mention sans nommer exactement un service (la DVNI non nommée mais réputée) des impôts.

Pour ceux qui ne sont pas spécialistes du droit fiscal, les grands cabinets s’arrachent en effet les anciens inspecteurs des impôts qui deviennent avocats fiscalistes et connaissent toutes les arcanes de l’administration fiscale

 

Sans défendre en quoi que ce soit Jérôme Cahuzac, j’ai trouvé que c’était une bonne chose de rectifier un certain équilibre et d’arrêter de jeter l’opprobre que sur les laboratoires pharmaceutiques en France qui serait vraisemblablement des entreprises (et des personnes) infréquentables.

 

Combien de conseillers de ministres se sont retrouvés salariés dans des postes de direction ou stratégique au sein de grandes banques (HSBC) de grandes entreprises du secteur privé (Péchiney, Areva) dans le nucléaire ou autre… et pas que des sociétés nationalisées ! Quelqu’un s’en étonne ?

Regret que l’on pourrait avoir, mais qui ne résout pas le problème du conflit d’intérêt, serait que l’inverse soit possible, c’est-à-dire que ce soit après avoir connu la vie réelle que des personnes du monde de la société civile puisse prendre des responsabilités au niveau politique. Cela donnerait à nos politiques moins de grandes théories et plus de notions pratiques…

Mais, on le sait dans des gouvernements précédents les personnes issues de société civile n’ont pas fait long feu.. Sérail..

En conclusion.. une affaire est en cours, blanchiment etc… mais que l’on arrête de focaliser sur l’industrie pharmaceutique. Si on descend au niveau local sur les marchés publics… on va en trouver des choses. Ne nous trompons de procès. ce n’est pas celui des laboratoires, mais d’un homme politique qui a caché un compte à l’étranger.

Qui lit en entier les excellents rapports de la Cour des Comptes ??

 

Le pilotage national du contrôle fiscal – Cour des comptes (dont la DVNI)

La morale dictée par la loi…


 

Attention, nos dirigeants ont décidé qu’ils allaient légiférer sur la morale puisque les responsables politiques les élus, les experts, les décideurs et autres individus tenus à des responsabilités n’étaient pas capables de s’appliquer des règles élémentaires d’éthique

 

Ainsi donc nous avons des grandes chances que dans les semaines qui viennent des discussions de haut niveau se déroulent tant à l’assemblée nationale qu’au Sénat sur « comment moraliser la vie publique » avec la seule chose que l’on sache faire vraiment bien en France : la loi.

 

Éthique et politique sont inséparables chez Aristote : la vertu, n’étant possible que dans le cadre de la cité, est une réalité essentiellement politique. l’intention est donc bonne de s’apercevoir qu’il est un décalage flagrant entre les comportements des hommes politiques et l’attente que peut avoir le citoyen.

 

Autant un roi vient sur le trône parce qu’il est élu parmi les plus forts ou les plus vaillants ont encore, il se maintient grâce au pouvoir de la religion lorsque que son trône est d’essence divine, de la loi salique ou tout autre système qui tend à construire une dynastie, autant le député ou le sénateur, mais aussi le maire le conseiller municipal ou le président du conseil général ne doit jamais oublier qu’il reste en permanence le représentant du peuple

 

d’abord qu’est-ce que la morale ?

 

La morale (du latin moralitas, « façon, caractère, comportement approprié ») désigne l’ensemble des règles ou préceptes relatifs à la conduite, c’est-à-dire à l’action humaine. Ces règles reposent sur la distinction entre des valeurs fondamentales : le juste et l’injuste, ou plus simplement le bien et le mal. C’est d’après ces valeurs que la morale fixe des principes d’action, qu’on appelle les devoirs de l’être humain, vis-à-vis de lui-même ou des autres individus, et qui définissent ce qu’il faut faire et comment agir.

La morale peut renvoyer à l’ensemble des règles de conduite diffuses dans une société et exprimant ses valeurs (politesse, courtoisie, civisme), ou encore à des préceptes énoncés explicitement par une religion ou une doctrine (morale religieuse, philosophie morale, éthique).

 

Selon l’approche philosophique, le critère définissant une conduite morale (ou ce que signifie « bien agir ») ne sera pas le même. En effet, la valeur morale d’une action (le fait qu’elle soit bonne ou mauvaise) peut être définie soit d’après ses conséquences (conséquentialisme, utilitarisme, pragmatisme), c’est-à-dire selon les effets engendrés par cette action, soit d’après sa conformité à des valeurs (déontologie), c’est-à-dire selon les intentions ou motivations qui la commandent (indépendamment des conséquences).

 

La morale peut être individuelle, dans ce cas, il s’agit d’un code d’honneur que l’individu se fixe et qu’il décide d’appliquer ou non. Cependant, la morale peut être collective, et dans ce cas, elle s’apparente au droit. La morale et le droit travaillent tous deux de manière coordonnée, en ayant pour finalité l’amélioration de la vie en société.

 

la morale et le  droit.

 

on apprend qu’il existe différentes théories du rapport entre la morale et le droit. Les auteurs ont recours à l’image de deux cercles pour illustrer les rapports de la morale et du droit. Chez certains, ces deux cercles sont concentriques, car ils considèrent que le droit est entièrement absorbé par la morale. D’autres prétendent que ces cercles sont sécants. Il y aurait alors trois catégories de règles : les règles morales sans dimension juridique, les règles juridiques sans dimension morale, et à l’intersection, les règles morales ayant une application juridique. Enfin, certains avancent l’hypothèse que ces cercles sont strictement séparés. Cependant, cette dernière thèse admet trop d’exceptions pour être valide. On peut donc dire que le droit et la morale ont des domaines d’application distincts, et qu’ils sont séparés, mais ils ont aussi des points de contact : on ne peut par conséquent parler ni de séparation, ni de confusion. Enfin, si la morale peut être le fruit d’une seule personne, et ne s’appliquer qu’à elle, le droit, en revanche, n’apparaît que dans une société.

 

Tout cela, c’est ce que l’on entend régulièrement sur la différence qu’il y a entre le droit la morale. Pour ceux qui ont courage de lire ce blog qui n’est pas assez alimenté,  la morale à mon sens comme j’ai pu l’écrire s’apprécie à un moment donné, comme ce que l’on appelle les bonnes moeurs.

 

La loi a vocation à être figée, la loi c’est la règle la morale c’est la conscience.

 

Vouloir légiférer sur la moralisation de la vie publique me semble être pour l’ensemble des hommes de loi, une nouvelle occasion de lire entre les lignes et d’interpréter les articles en cherchant le « et » et le « ou » inclusif ou exclusif. Et donc évidemment nous aurons des consultations juridiques d’éminents juristes sur ce qu’entendait la loi et ce qu’elle ne prévoyait pas.

 

Vous l’aurez compris, je n’attends en rien que les comportements individuels ou collectifs des personnalités politiques ayant des mandats soient impactés par une loi qui fait dire ce qu’est la morale en matière publique. La violation de la loi relève des tribunaux, celle de la morale du jugement de la société et du conseil de discipline. En cela je trouve que les réactions du conseil national de l’ordre des médecins, de certains partis politiques d’exclure les moutons noirs, ou encore l’éloignement de certains membres par le Grand Orient de France sont fondées et ont parfaitement vocation à œuvrer en pareille matière.

 

Moralité : comme Sextus Empiricus, défions-nous des trop moralistes…

 

Généalogie de la morale.

 

soit dit en passant, je me réjouis après un certain nombre d’affaires depuis des décennies que l’on s’étonne soudainement, qu’il n’y est pas une inéligibilité des élus qui ont été condamnés pour corruption ou détournement de biens publics.

 

Oui une personne qui a purgé sa peine en droit pénal peut reprendre une activité normale. elle est a payé sa « dette » envers la société. Éthiquement, moralement quand celle-ci a enfreint des règles de confiance qui lui avait été accordée elle ne devrait pas avoir la possibilité comme cela était le cas dans de très nombreuses années de pouvoir se représenter à des élections communales ou législatives.

 

 

 

 

 

lexique selon le Petit Larousse

Morale (du latin mores, mœurs) :
Ensemble des règles d’action et des valeurs qui fonctionnent comme norme dans une société ;
Théorie des fins des actions de l’homme ;
Précepte, conclusion pratique que l’on veut tirer d’une histoire.

Éthique, Philosophie (du grec ethikos, moral, de éthos mœurs) :
Doctrine du bonheur (!!) des hommes et des moyens d’accès à cette fin ;
Ensemble particulier de règles de conduite (syn. morale) ;
Partie théorique de la morale.

 

 

 

 

ARGENT PROPRE – Seriez-vous un trader éthique ?


Finance - Financial injection - Finance

 

Finance - Financial injection - Finance

Finance – Financial injection – Finance (Photo credit: @Doug88888)

 

Question que je me posais pour les politiques et sur laquelle je voulais écrire avant l’affaire CAHUZAC.. ce site que je cite reprend ce sujet mais avec les traders..

 

En effet comme nos fameuxu experts dans l’industrie pharmaceutique.. Prendre comme ministre quelqu’un qui a connait concrètement les affaires n’est pas une mauvaise idée s’il est capable (le ministre précité l’était) d’entendre un peu de macro-économie. Les conseillers et l’administration sont là pour expliquer les finances publiques..

 

Mettre de l’éthique dans le monde des finances, éviter les comportements illicites, les dérives du libéralisme… C’est l’objectif du « test d’éthique » mis en place au Royaume-uni par le Chartered Institute for Securities and Investment (CISI), organisation regroupant les personnes qui travaillent dans la gestion de fortune et sur les marchés financiers.

 

Depuis mardi 2 avril, cette épreuve est devenue obligatoire pour tout étudiant qui aspire à devenir courtier ou trader sur les marchés financiers, explique le Financial Times. Une mesure qui vise à éviter un nouveau scandale comme celui du taux interbancaire Libor quand des banques avaient manipulé pendant plusieurs années ce taux à leur avantage et au détriment d’autres acteurs du marché.

 

Introduit en 2008, le test a déjà été subi volontairement par des milliers de professionnels de la City. Son caractère désormais obligatoire est une bonne nouvelle pour Martin Wheatley, patron du nouveau régulateur britannique des marchés financiers :« L’industrie financière doit regagner la confiance des consommateurs. C’est en mettant en place des règles éthique que cela peut advenir. »

 

Lire l’article complet sur  :

 

ARGENT PROPRE – Seriez-vous un trader éthique ? | Big Browser.

 

 

 

Saint Gapour nouveau Saint-Patron pour les ministres non-éthiques


UBS Warburg was the brand used for the Investm...

UBS Warburg was the brand used for the Investment Banking division of UBS from 1999 to 2003. (Photo credit: Wikipedia)

Voilà, notre ministre, ancien ministre, Jérôme CAHUZAC, vient d’être mis en examen pour fraude fiscale. Dans la mesure où celui-ci avoue sur son blog lui-même la détention et le transfert d’un ex compte d’UBS en Suisse à Singapour, on peut même employer ce terme d’inculpé que j’avais appris pendant mes études de droit et que l’on trouve trop connoté.7151_10200363868832445_1561571633_n

Un ministre n’est qu’un homme comme un autre. En l’espèce il a eu une vie (prospère) avant d’être ministre. Du fait de son activité – je ne développerai pas ici – au sein de sa clinique parisienne.

Je m’intéresse à brule pourpoint à deux éléments :

L’homme au lieu de nier ou de détourner le débat, a juré devant les français et l’assemblée nationale dont il est issu qu’il n’avait pas de comptes à l’étranger. c’est donc un mensonge qui n’est pas une omission. ce comportement est condamnable vis à vis de la loi évidemment mais et évidemment plus encore dans son comportement hautain et mensonger, même s’il avoue tout et s’en excuse, acculé.

dans combien d’heures, la situation va être habilement retournée par les avocats de Jérôme Cahuzac en expliquant que c’était le réceptable obligé de laboratoires pharmaceutiques qui auraient versé des commissions à la société Cahuzac Conseil.. Certaines voix commencent à dire que ce compte était alimenté un peu par des revenus non déclarés de la belle clinique parisienne mais surtout par des versements d’entreprises.

J’attends donc les heures et jours qui suivent.

N’oublions pas cependant que Jérôme CAHUZAC avait déposé un amendement – combattu en son temps par votre serviteur – favorisant le développement des génériques avant l’expiration du brevet d’un médicament princeps (LFSS 2000 à l’automne 1999) amendement voté. Et peu favorables aux laboratoires de recherches.

 

Mon dessin préféré sur l’éthique


Voutch

Santé 2012 : A la recherche d’économies


génériques ou pas , il faut les prendre !

Image by marycesyl via Flickr

La santé n’a pas de prix mais elle a un coût ai-je encore entendu vendredi dernier… les génériques, malgré le droit (devoir !) de substitution, les logiciels d’aide à la prescription, les conditions d’application du 1/3 payant ne rendent pas toutes les économies au système de santé que l’on serait en droit d’attendre après tant d’incitations..

Des génériques insuffisamment délivrés…

« Malgré l’élargissement du répertoire des médicaments génériques, avec la chute dans le domaine public de nombreux brevets, la part de marché des génériques est passée de 69% à 65% entre 2008 et 2010. Cette situation s’explique notamment par une utilisation plus systématique sur les ordonnances de la mention « non substituable » par les prescripteurs. C’est l’un des constats dressé par la Mutualité Française à l’occasion de la sortie de l’édition 2011 de son Mémento Médicament

Rappelant le montant des économies générées en 2010 par les génériques (1,8 milliard d’euros), la Mutualité relève que l’économie « aurait pu s’élever à 2,6 milliards d’euros si l’acceptation des génériques avait été totale ». Soit un différentiel de 800 millions d’euros.  Aussi  elle souhaite que l’utilisation de la mention « Non Substituable  » soit encadrée réglementairement. Point sur lequel les avis des médecins divergent.. (Question de principe, ou suivant les pathologies OU les molécules).

Au passage, la mutualité fait également remarquer à propos des vignettes oranges que « malgré une chute de la délivrance des médicaments en pharmacie, le passage de 35% à 15% a généré une dépense supplémentaire de 36 millions d’euros pour les ménages et les complémentaires santé ».

Une différence de prix vs princeps pas assez significative.

Optimiser les dépenses des produits de santé, c’est le souhait de la CNAMTS dans son projet de rapport sur les charges et les produits de l’assurance maladie pour 2012. Certaines des 26 propositions de la CNAMTS doivent permettre de réaliser 2,2 milliards d’euros d’économie pour respecter un ONDAM en progression de 2,8 %.

La Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés précise qu’il s’agit davantage de consolider les réformes déjà engagées « plutôt que de d’ouvrir de nouveaux chantiers ».

Elle propose des mesures pour assurer « une meilleure tarification des produits de santé » et une amélioration du rendement du recours contre le tiers responsable en cas d’accident. Cela pour réaliser respectivement 730 et 200 millions d’euros en 2012.

La CNAMTS souhaite appliquer aux génériques « une stratégie de fixation de prix comparable aux autres pays européens », sur les IPP, les statines et les inhibiteurs de l’enzyme de conversion et sartans. Elle suggère une décote de 70 % sur le prix des nouveaux génériques par rapport au princeps, à la place des 55 %. Les prix des anciens génériques seraient réduits de 15 %. L’économie s’élèverait à 300 millions d’euros.

A noter que ce dernier va ouvrir le débat sur la marge des pharmaciens sur les produits ainsi proposés à un prix encore réduit…

Concernant les spécialités de la rétrocession, elle propose de réduire le prix des six principales classes qui représentent 80 % des dépenses de médicaments à l’hôpital.

La CNAMTS propose également de réduire le coût des traitements par pression positive continue en s’appuyant sur la révision de la nomenclature par la HAS. Le rapport évoque aussi la révision des prix des prothèses de la hanche et de genou, en ramenant leurs prix au niveau moyen observé en Europe.

Ce projet est soumis le 7 juillet à l’examen du conseil de la CNAMTS puis de l’Uncam avant d’être transmis au Parlement dans le cadre de la préparation du PLFSS pour 2012.

Un projet qui s’annonce, cette année encore, plein de promesses.. !

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