plus de 70 % des pharmacies françaises sont à même de proposer le dossier pharmaceutique


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OUF nous y arrivons..le Dossier Pharmaceutique…l’ex-DMP qui était censé remédier à de nombreux surcoûts à la charge de la sécurité sociale, progresse !!

l’objectif initial : pouvoir visualiser l’ensemble du parcours et des prestations médicales d’un patient. Pourquoi ? parce que de nombreux patients pas satisfaits de ne pas avoir reçu une feuille de prescription médicale de 5 lignes de leur médecin allaient en voir un autre plus complaisant pour obtenir le sirop ou les cachets souhaités.  Cela c’est ce que se disaient dans les milieux « informés » mais pas dans la presse régionale, on s’en doute.

Puis il y avait l’avantage de savoir si telle radio avait été faite, quand, etc..et puis le DMP (cf le lien..vraiment) a bloqué. raisons liées à la sécurité des données personnelles (pas tant les hackers que les assureurs ou mutuelles…) Bref. voilà pour le DMP. Mais levée de boucliers et l’on s’est rabattu sur quelques chose de plus simple..le DP. qui ne fait entrer en lice que les pharmaciens.

Aujourd’hui la généralisation du dossier pharmaceutique (qui permet de retracer l’historique (liste, date, quantité) des dispensations de médicaments – prescrits ou conseillés par un pharmacien – sur les quatre derniers mois avec pour objectif d’éviter les interactions médicamenteuses et les redondances de traitements), relancée depuis près de deux ans, poursuit son évolution.

Le 10 octobre dernier, pas moins de 10 millions de DP avaient été ouverts dans l’une des 17 000 pharmacies équipées. La présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP), en charge de ce projet depuis ses premières heures, s’est félicitée de l’état actuel de son déploiement. « Aujourd’hui, le taux de couverture est excellent, a fièrement souligné Isabelle Adenot . Il s’agit d’une véritable prouesse technologique. C’est une victoire pour la profession, pour les patients et pour la santé publique. » A la lecture des derniers chiffres présentés hier par les responsables ordinaux, 20 000 nouveaux DP sont créés chaque jour et plus de 500 pharmacies supplémentaires rejoignent chaque mois le mouvement. La couverture intégrale du territoire national devrait donc être effective dans le courant de l’année 2011.

Mais d’ici là, la route est encore longue. Le travail des référents DP, ces bénévoles (élus ou membres de l’Ordre) qui sillonnent leurs départements pour expliquer les potentialités de l’outil à leurs confrères, s’annonce long et fastidieux. Principal frein évoqué par les « réfractaires » : les problèmes d’ordre technique, certains officinaux ne disposant pas des moyens nécessaires pour atteindre le niveau de sécurité informatique exigé. L’argument économique pèse lui aussi très lourd dans la balance. « Certaines officines rencontrent de véritables difficultés économiques et financières, a confirmé Isabelle Adenot. Il leur est parfois impossible de s’équiper du logiciel adéquat, en dépit de l’obligation légale. C’est un investissement non négligeable, intégralement à leur charge. Nous leur laisserons plus de temps. » Depuis 2005, le DP aura coûté quelque 15,9 millions d’euros à la profession, via les cotisations ordinales, soit un total de 40 centimes par an et par dossier pour chaque pharmacien. A titre indicatif, quatre millions d’euros y auront été consacrés en 2010.

Conséquence : le DP va bientôt se doter de nouvelles fonctionnalités. Et par la même faire son entrée dans la sphère hospitalière. Dans le cadre d’une expérimentation d’une durée neuf mois, autorisée par la CNIL le 6 mai dernier et conduite par le CNOP et la DGOS  dans dix départements français, l’utilisation du dossier pharmaceutique est actuellement à l’essai dans quelques Pharmacies à usage intérieur (PUI – comprendre hôpital) . Cette phase expérimentale concerne les seuls médicaments de « rétrocession », autrement dit les produits dispensés par les pharmaciens hospitaliers aux patients ambulatoires.
Autre nouveauté annoncée, la présidente du CNOP souhaite utiliser la technologie du DP pour transmettre des informations indispensables à tout ou partie du réseau « dans un délai de 35 minutes ». Au-delà des alertes sanitaires issues de la Direction générale de la santé (DGS), Isabelle Adenot souhaite également intégrer les alertes de l’AFSSAPS . Du moins celles qui concernent l’exercice quotidien des officinaux. Des essais de faisabilité seront prochainement mis en place.

A plus long terme, la présidente de l’Ordre des pharmaciens envisage par ailleurs d’intégrer les vaccins dans le DP, tout comme elle souhaite améliorer la gestion des retraits de lots. « Un bon système qui montre néanmoins des signes d’essoufflement », selon elle (..la procédure se fait encore par fax..)

Néanmoins le »DP » c’est bien, le « DMP » aurait été mieux…

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