Pfizer admits it paid out $35m to doctors


le Financial Time revient sur l’information  de PFIZER aux Etats-Unis qui a indiqué avoir versé 35 millions de $ à 4.500 médecins sur une période de six mois.

L’entreprise a « admis » ces versements à la suite l’adoption de la nouvelle réforme de la Santé du président Obama qui oblige les entreprises pharmaceutiques à communiquer le montant des sommes versées aux médecins à quelque titre que ce soit, orateur, études cliniques etc..

A noter que cette obligation n’est pas une nouveauté dans le principe. En France, l’ordre des médecins est en mesure de savoir ce qu’ont perçu les médecins en relations avec l’industrie pharmaceutiques (cf la loi dit communément « anti-cadeaux ») et les codes internes (EFPIA) de l’industrie pharmaceutique au niveau européen imposent que soient communiqués le montant des subventions versées aux associations de patients et limite les montants à des sommes raisonnables (communément admises dans la profession – il y a des critères rationnels pour cela).

Aux Etats-Unis, l’obligation de communiquer des sommes versées à des tiers par les entreprises étaient, y compris sur les sites internet des laboratoires, relatives essentiellement à une politique et concernait les montants de ce qui avait été donné (et à quel candidat – parfois les deux !)  dans le cadre de la campagne pour les présidentielles…c’est intéressant d’aller voir cela d’ailleurs.

le Fiancila cite le New England Journal of Medecine qui communquait le chiffre de 90% de médecins en relation avec l’industrie pharmaceutique. Il convient de préciser, c’est un grand débat, que cela n’a rien d’étonnant. il faut savoir que si la recherche fondamentale est faite par le privé et le public, dans des proprositions variables suivant les pays (99% du privé en France, plus de public aux Etats-Inus fort de leurs intsituts publis de recherche) le développement des médicaments qui s’opéère dans des phases sur des groupes de plus en plus important de patients restent la spécialité des entreprises pharmaceutiques qui doivent à partir de la molécule, trouver le bon dosage, la bonne forme,  la bonne posologie, et ces études sont réalisées inévitablement avec le concours de médecins. Il ne sauraient en être autrement. Ce sont des cliniciens etc. en phase IV, des études dites observationnelles ne peuvent être faites que par des médecins qui suivent la tolérance et l’efficacité dans le temps du médicament auprès des patients après l’autorisation de mie sur le marché.

Exclure les relations entre les industriels qui développent les médicaments et les médecins qui les testent, puis auront à les administrer et les prescrire est un non-sens. Que les relations financières soient encadrées,c’est une autre question et c’est déjà le cas par divers moyens, légaux et volontaires, mais ceux-ci hélas sont rarement mis en exergue par les journalistes..

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